C'est depuis Mumbay (anc. Bombay) que l'on vous souhaite tous nos voeux pour 2007, une pêche d'enfer et surtout le goût de réaliser ou vous lancer dans vos projets les plus fous.
Ne soyez pas déçus, vous ne recevrez pas de carte postale. Aussi, nous avons pensé que vous aimeriez peut-être quelques images prises tout simplement sur la route. Des images de tous les jours, aussi diverses qu'inattendues, celles qui probablement resteront longtemps gravées dans notre mémoire, celles qui sont entre autres un des vrais buts de notre "balladavelo".

Au Rajasthan, cet éléphant maquillé regarde avec insistance Christine qui se sent toute petite et sans mémoire, forcément !

Jeune fille Rajasthanie rapportant du bois pour cuisiner. Elle sourit avec innocence et ses vêtements fins et colorés laissent transparaître ses petits tétins naissants.

Et je deviens fier que Christine me dise si souvent : "Quel vieux chameau !"

Regardez bien cette photo, un long moment.

C'est un regard de soumission qui nous fait mal ! Cet enfant rieur demande la photo en nous croisant. Je sors l'objectif et comme pris soudainement de la conscience de sa caste inférieure, il baisse la tête et fige son expression. Malgré mon insistance, il ne réussira pas à la relever ! Sa vie d'homme soumis est passée dans son sang. Le mur à l'arrière semble pleurer à sa place !
Quand va t'il se rebeller ?

Dans la petite ville de Pushkar, Christine tente le dialogue

Par respect, photo prise discrètement de très loin au téléobjectif. Image hors de notre culture ! Ici, on brûle ses morts dans la rue. On enveloppe le corps d'un tissu, on pose délicatement la tête du défunt sur le haut du foyer et l'on allume d'abord le feu sous les pieds. 400 foyers environ sont allumés chaque matin dans la ville sacrée de Varanasi (anc. Bénarès). Seuls les hommes sont présents car ici on n'a pas le droit de pleurer. Hommes et femmes en deuil se rasent les cheveux en ne laissant qu'une petite mèche palmier sur le haut du crâne.

Moi qui n'ai jamais été fan des coiffeurs, Daniel a réussi à me les couper...un peu ! Il est styliste à Londres et bien connu dans le monde des présentations de mode. J'y ai vu un virtuose des ciseaux ! Inutile je suppose de vous préciser que Christine en a...abusé !

Les Indiens aiment se faire prendre en photo, voyez comme elle est fière !

Marya, gérante de la guesthouse Diamond ne retournerait pour rien au monde en Europe, sa vie est en Inde. Excellente cuisinière et d'un accueil si fort, qu'il en devient difficile de quitter la petite ville sacrée de Pushkar.

Des journalistes de la TV débarquent un matin à notre hôtel, interview et petit film sur nos vélos. Séance finie, deux journalistes nous attrapent au vol pour leurs différents journaux.

Les ex-babas des années 70 ont été nombreux à rester en Inde, celui-là est français.

Suite aux publications des journaux, nous sommes présentés à une famille indienne ayant fait un tour du monde à vélo entre 2000 et 2002 en proclamant la paix. 15'000 km au total au travers des pays de leur choix. Leur fille avait 9 ans et roulait derrière son père sur un tandem. La mère avait appris à faire du vélo à 30 ans. Nous avons passé un excellent moment à leur table. Vraiment BRAVO.

Yvan, danseur classique et chorégraphe français a monté des spectacles de grande envergure partout dans le monde. Ah! Si ma fille avait été là !

Se passe de commentaire

Ces grands singes aiment la ville, ils sont beaux et tellement farceurs !

L'eau potable est un vrai problème en Inde, alors femmes et enfants peuvent aller loin remplir leurs jarres.

On roule ensemble un bout, ils entendent dire "photo", alors ils s'arrêtent et pausent ! Evidemment, ce n'est pas ce que l'on voulait..

Christine double un cheval, incroyable !

Au Rajasthan, les femmes portent la couleur et plus elles sont âgées, plus les couleurs sont vives, voire fluorescentes. Impossible d'ignorer la comparaison avec nos visites en pays musulmans.

Bébé dort

Nous doublons à deux reprises ce curieux couple de cyclistes. Un père et son fils pieds nus décident de partir pour un tour de l'Inde. Petit sac et couverture à l'arrière, une radio dans un panier, lunettes de soleil et quatre pieds sur deux pédales. Parfait, un seul tient le guidon pendant que l'autre lit, téléphone, croise les bras ou se relaxe. Un frisson de honte parcourt notre équipement !

Vendeuses de radis

Pélerins jaïns.
Le jaïnisme est une religion fondée en Inde au VIe s. av. J.-C. et dont le but est de conduire l'homme au nirvana. Son principe fondamental est la non-violence envers toutes les créatures.
Les jaïns extrémistes se déplacent et vivent entièrement nus et balaient devant chacun de leurs pas afin d'éviter d'écraser tout insecte.

Est-il nécessaire de les présenter ?
Claude Marthaler est bien connu dans le monde des cyclotouristes avec ses 7 ans passés autour du monde à vélo, auteur de plusieurs livres et conférencier émérite. Nathalie Pellegrinelli, sa compagne, découvre comme nous le voyage à vélo.
Claude et Nathalie ont quitté Genève en octobre 2005.

Grâce à Internet, nous nous donnons rendez-vous dans la petite ville de Dhandhuka au Gujarat, mi-chemin pour chacun. Pas d'hôtel mais heureusement un bel arbre et son ombre pour camper. Je prépare les crêpes promises par mail et l'on passe une longue soirée. Les histoires se racontent, s'étirent, se confondent et se ressemblent, et au milieu de ce nulle-part du globe les émotions sont fortes et il commence de naître une franche amitié. L'activité du matin est bien plate, les histoires de la veille semblent suspendues en plein vol. Le petit-déj. s'étire proche des midi. Les vélos sont prêts et l'équipe décolle, le coeur n'y est pas. Nous roulons ensemble 810 mètres ...jusqu'au restau d'en face. A 16h, nous retournons camper sous le même arbre, ça cause, ça écoute, ça rit et fait les cons (surtout Claude) toute la soirée. Le lendemain c'est le vrai départ et s'ils sont arrivés du sud, nous du nord, ils repartent sur l'ouest et nous vers l'est ! Même départ et même but, alors cherchez l'erreur et avouons que les cyclotouristes prennent tout de même de drôles de directions ! Mais nous, cyclotouristes, savons que c'est une sorte d'attirance invisible qui nous montre la route.

Les jours qui suivirent, il était difficile de penser à autre chose que cette rencontre où l'amitié est née, pleine de compréhension, de partage et de complicité.
Un détail pourtant à éclaircir ! Comment ce cycliste-locomotive insatiable peut-il s'arrêter de rouler après 810 mètres ? A-t'il réellement fait un tour du monde comme il le prétend ? Nous avons le droit d'en douter ! Mais si comme nous vous en êtes arrivés à cette conclusion, alors n'hésitez pas, achetez un de ses livres (Editions Olizane - site : www.yaksite.org) vous ne le regretterez sûrement pas et adieu tous vos doutes.
C'est le hasard de la route qui décide mais pour sûr, nous les retrouverons quelque part !

Et toujours des rencontres rurales fort sympathiques

Les Indiens, les plus grands producteurs de films grâce à Bollywood, auraient-ils aussi été l'inventeur du string ?

Puisqu'on parle string, on pense à Catherine que nous avons rencontrée 3 fois en Inde à différentes places. Cette fille n'hésite pas à faire plusieurs centaines de km pour nous apporter des achats qu'elle avait faits pour nous à Paris. Nous fêtons ensemble la nouvelle année à Mumbay. Charmante, sympathique et portant des strings et pourtant ...vieille fille !

Souriantes avec leurs bouses de vaches sèches sur la tête pour leur feu

La récolte de la canne à sucre se fait en famille, la livraison aussi !

Qui pourrait croire que cette famille est indienne ?

En Inde, le sujet sur la pauvreté est encore un peu flou, mais elle existe !

La jeunesse branchée de Mumbay

Notre sponsor PricewaterhouseCoopers nous reçoit à Mumbay

Et notre réveil est un couple de perruches chanteur

C'est gentil d'accepter cet échantillon de nos rencontres sur la route comme cartes de voeux et nous vous réitérons nos meilleurs souhaits de bonheur pour 2007.
Notre ordinateur en panne nous met sérieusement en retard sur la mise à jour de notre site que vous recevrez dès que possible.